Le trafic routier qui avance moins vite, dans un état d’énervement, ne fait qu’exacerber les tensions des usagers et multiplier disputes et accrochages.
Le nombre de véhicules qui circulent, jour et nuit, dans les artères de la ville de Zarzis est considérable. Malgré le retour de nos compatriotes, le trafic routier reste insupportable. L’absence d’une route-ceinture, qui permet de contourner le centre-ville pour aller d’un village voisin à un autre, complique encore plus la situation. Tous les moyens de transport sont alors obligés de passer par le rond-point, là où les taxis ont pris place, délaissant le parking qui leur a été réservé. Alors qu’il se situe dans un endroit stratégique, jouxtant le siège de la délégation, avec en plus un abri pour les passagers. Et maintenant, avec la rentrée scolaire, le stationnement en deuxième et troisième positions, devant les établissements éducatifs, est devenu monnaie courante.
En effet, le flot de circulation, si dense, crée un goulot d’étranglement et des bouchons partout. Et ça se bouscule au portillon. Ce trafic routier qui avance moins vite, dans un état d’énervement, ne fait qu’exacerber les tensions des usagers et multiplier disputes et accrochages.
On ne badine pas avec la loi
Les conducteurs parfaitement corrects ont toujours tendance à se soumettre à la loi, dans le respect total du code de la route. Et la présence d’un ou deux policiers serait la bienvenue, ne serait-ce que pour mieux gérer les flux des voitures et rendre la circulation plus fluide. C’est que la mutation d’un agent de la police, très bien connu à Zarzis, a laissé traîner un certain vide juridique. D’autant que les usagers de la route lui reconnaissent fermeté et justesse infaillibles. On ne badine jamais avec la loi.